Au Vietnam, il existe à ce jour une soixantaine de formations diplômantes françaises. Tous les domaines sont couverts, de la médecine à l’hôtellerie, en passant par les mathématiques et le marketing. Ces formations sont dites «délocalisées» car elles consistent à poursuivre des études existant en France sans avoir à quitter le Vietnam. Les mêmes cours sont donnés dans les deux pays, avec à la clé un même diplôme, reconnu en France et au Vietnam. Les enseignements sont dispensés par des professeurs et spécialistes venus de France, ainsi que par des professeurs des universités vietnamiennes. Les étudiants étudient donc dans un climat international, à la fois exigeant et stimulant.

Les formations délocalisées françaises au Vietnam allient excellence pédagogique, sélection rigoureuse, encadrement personnalisé, alternance entre enseignements théoriques et pratiques, ainsi que des liens forts avec le monde de l’entreprise et avec la recherche scientifique. Elles sont par ailleurs proposées à des coûts accessibles.

Ces cursus optimaux pour une insertion professionnelle au Vietnam comme à l’étranger couvrent une multitude de secteurs essentiels pour le pays : sciences, informatique et télécommunication, santé, sciences humaines, droit, économie et gestion des affaires, sans oublier l’hôtellerie et le tourisme. Ces programmes contribuent à former un personnel de grande qualité, apte à faire face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du Vietnam, pour un développement durable du pays.

Découvrez le catalogue 2020-2021 des formations diplômantes françaises au Vietnam : 

Quatre bonnes raisons de choisir une formation française

Un diplôme français est une valeur ajoutée dans un parcours universitaire, il est souvent recherché par les grandes entreprises nationales et internationales installées au Vietnam. Ce n’est cependant pas la seule raison de choisir une formation française.

1. Choisir une éducation international d’excellence…

La France investit chaque année environ 25 milliards d’euros dans l’enseignement supérieur, un investissement au service de la qualité des enseignements, mais aussi de la recherche. En effet, avec 13 médailles Fields et 68 prix Nobel, la France est un des pays les plus décorés au monde. Etudier dans une formation délocalisée, c’est donc avoir accès aux meilleurs professeurs-chercheurs et à des formations sans cesse actualisées.

2. … tout en restant au Vietnam

Une formation délocalisée permet d’acquérir de solides connaissances, prodiguées par des professeurs et experts internationaux, tout en restant au Vietnam. Ces formations ont donc l’avantage d’être plus accessibles. En effet, plusieurs formations au niveau master sont dispensées le soir et weekend, ce qui permet aux actifs de poursuivre leurs études tout en continuant à travailler en journée. Suivre des études dans son propre pays permet également d’économiser le coût d’une expatriation.

3. Etudier dans une université vietnamienne de qualité

Toutes les formations délocalisées sont réalisées en partenariat avec de grandes universités vietnamiennes, pour la plupart appartenant au réseau de l’université nationale. Ces partenariats font toute la richesse de la formation, en alliant des professeurs d’universités vietnamiennes réputées, qui connaissent bien les besoins locaux, aux professeurs venus de France. Certaines formations délivrent d’ailleurs un double-diplôme.

4. Faciliter la poursuite d’études en France

La plupart des formations proposent des passerelles pour étudier en France, que ce soit au niveau master après une licence, en deuxième année de master ou bien en doctorat. Choisir une formation délocalisée, c’est donc aussi faciliter une éventuelle poursuite d’études en France, tout en ayant les connaissances, compétences et outils méthodologiques pour répondre aux exigences des formations choisies.

Quelques exemples de formations diplômantes françaises prestigieuses au Vietnam

Structures franco-vietnamiennes :

> PFIEV

Le Programme de Formation d’Ingénieurs d’Excellence au Vietnam (PFIEV), lancé en 1997 avec l’appui des ministères français chargés des Affaires étrangères et de l’Enseignement supérieur, fédère l’expertise autour de la formation des ingénieurs au Vietnam. Le programme est issu d’un partenariat entre les Instituts Polytechniques de Hanoï, de Da Nang et de Hô Chi Minh-ville, l’École Nationale de Génie Civil de Hanoï et un consortium de grands établissements français.

Fondées sur l’importance des sciences fondamentales et de l’expérimentation dans la formation initiale, ces études durent cinq ans, sur le modèle des grandes écoles d’ingénieurs françaises. L’ouverture sur le monde de l’entreprise est très recherchée (stages, intervenants professionnels, visites d’entreprises), ainsi qu’à l’international (un niveau minimum en anglais et en français est requis pour l’obtention du diplôme). La formation comprend également des modules de gestion des entreprises et de projets industriels.

Le diplôme d’ingénieur du PFIEV, délivré par le ministère de l’Education et de la Formation du Vietnam, fut le premier diplôme délivré par un pays « du Sud » à être reconnu par la France sur proposition de la Commission française des Titres d’Ingénieur. C’est également le premier programme de l’enseignement supérieur vietnamien à obtenir une reconnaissance internationale.

Plus de 2000 étudiants de ce programme ont reçu le titre d’ingénieur.

> CFVG

Le Centre franco-vietnamien de formation à la gestion (CFVG) est le premier programme de coopération franco-vietnamienne dans le domaine de l’éducation, fondé en 1992 par le gouvernement vietnamien (Ministère de l’Education et de la Formation) et le gouvernement français (Ministère des Affaires Etrangères).

L’école franco-vietnamienne est opérée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ile-de-France (avec ses écoles, l’ESCP Europe notamment), en partenariat avec l’Université de Paris Dauphine et l’IAE de Paris.

Localisé à Hanoï et à Hô Chi Minh-Ville, le CFVG offre aux jeunes cadres vietnamiens une opportunité unique de bénéficier de l’excellence des meilleurs établissements français et internationaux dans les domaines du management (MBA), de la finance et du marketing (Master), ainsi qu’au niveau Doctorat. Le CFVG offre aussi une large palette de programmes de formation continue (EXED).

C’est aujourd’hui un acteur majeur de la formation en management au Vietnam et un remarquable exemple de réussite de la coopération franco-vietnamienne. Le CFVG a diplômé plus de 3 000 étudiants vietnamiens depuis 25 ans.

CFVG Hanoi

Tran Dai Nghia / 207, Duong Giai Phong

Tel : +84 4 38 69 10 66

Fax : +84 4 38 69 17 93

info@cfvg.org

CFVG Ho Chi Minh Ville

54, Duong Nguyen Van Thu

Tel : +84 8 38 24 10 80

Fax : +84 8 38 24 18 86

info@cfvg.org

 

> USTH

En 2008, un projet d’envergure pour la création d’universités « nouveau modèle » en partenariat avec des pays étrangers a été proposé par le gouvernement vietnamien. Depuis, trois établissements « binationaux » ont vu le jour : l’Université des Sciences et des Technologies, la Vietnam-Japan University à Hanoï, et  la Vietnam-German University à Hô Chi Minh-Ville. 

Les engagements de la France et du Vietnam ont été formalisés par un accord intergouvernemental, signé en 2009, de création de l’Université des Sciences et des Technologies de Hanoï, établissement public de droit vietnamien.

L’USTH est la première université en Asie du Sud-Est à avoir mis en place des cursus selon le schéma « LMD » européen (licence en trois ans, master en deux ans et doctorat en trois ans). Licence et master sont dispensés au Vietnam. Les masters sont co-habilités par la France. Les doctorants vietnamiens sont accueillis dans les laboratoires du Consortium français. L’enseignement et la recherche se déploient à l’USTH au sein des six départements suivants :

  • Espace et Applications
  • Biotechnologie-pharmacologie
  • Eau-Environnement-Océanographie
  • Énergies renouvelables
  • Matériaux- Nanotechnologies
  • Sciences et Technologie de l’Information et de la Communication

Ces six thématiques sont complétées par des formations « transversales » en management/gestion, innovation, et entrepreneuriat. L’anglais, le français et la culture française sont également au cœur de l’enseignement de l’USTH. Les étudiants doivent maîtriser les deux langues à la fin de leur cursus.

La VAST accueille actuellement l’USTH sur son campus de Hanoi jusqu’à l’aboutissement de la construction du parc technologique de Hoa Lac, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Hanoï.


Futur campus et parc technologique d’Hoa Lac

Formations délocalisées :

> Master mathématiques appliquées

Ce master d’un consortium d’universités françaises (Université d’Orléans, de Tours, de Rennes 1, Paris 13, de Lorraine et l’Ecole Polytechnique) coordonné par l’Université Paris 13, est délocalisé à l’Université des sciences naturelles de HCMV. Au premier semestre, la partie théorique de ce master 2 a lieu à l’Université des sciences de HCMV. Le second semestre est constitué d’une initiation à la recherche supervisée par un chercheur. Selon les financements disponibles, ce second semestre a lieu en France, ou à l’Université des sciences de HCMV. Chaque année, les partenaires français financent intégralement entre 15 et 20 séjours de recherche en France, d’une durée au moins égale à trois mois.

> Perfectionnement de la pratique de l’anesthésie réanimation en Asie du Sud-Est

Le diplôme est le fruit d’une coopération initiée par un accord intergouvernemental signé en 1993. Les objectifs de l’enseignement sont d’apporter une formation actualisée et adaptée à la pratique de l’anesthésie et de la réanimation dans les pays du Sud-Est asiatique. Les enseignements suivis et les examens effectués dans ce cursus sont reconnus par l’Université Paris Diderot et dispensés dans l’une des universités vietnamiennes partenaires : Université de médecine de Hanoï, Université de médecine Pham Ngoc Thach HCMV, Université de médecine et pharmacie HCMV et Université de Hué. L’enseignement se déroule sur deux années universitaires pour un volume global horaire de 160 heures répartis en huit modules. Les thèmes abordés sont consacrés aux différents problèmes rencontrés par les médecins anesthésistes réanimateur dans leur pratique quotidienne : anesthésie, réanimation dans le domaine de la pathologie cardiovasculaire, respiratoire, en traumatologie, en neurologie et neurochirurgie, dans les maladies métaboliques, en obstétrique, en pédiatrie et en maladies infectieuses.

> Master Projet Urbain, Patrimoine et Développement Durable (DPEA)

Cette formation est ouverte aux jeunes diplômés architectes, ingénieurs, ou possédant un master universitaire, en particulier, en aménagement ou en urbanisme. Elle est située dans les locaux de l’Université d’architecture de Hanoï. Tout en proposant des changements importants, elle s’inscrit dans la continuité du master francophone qui existe depuis 2001, par convention entre l’ENSA de Toulouse et l’Université d’architecture de Hanoï, soutenu par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et la Direction de l’Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture français. L’objectif est de former des professionnels de la ville, aptes à l’analyse urbaine, à établir des diagnostics, au montage d’opérations, à la mise en forme et la conduite de projet urbain, jusqu’à la conception de projets urbains dans les conditions de fort développement des villes asiatiques. De l’aide à la maîtrise d’ouvrage à la maîtrise d’œuvre urbaine, le diplôme de spécialisation permet d’aborder toutes les échelles du projet urbain, leur articulation – l’échelle architecturale restant fondamentale dans la construction, la transformation et l’évolution des villes.

> Master droit des affaires internationales

Le programme de master de droit des affaires internationales de l’Université Paris II Panthéon-ASSAS se déroule en deux ans au sein de l’Université d’économie et de droit de HCMV. Cette formation vise à former des spécialistes du droit des affaires capables d’appréhender les problématiques complexes liées au développement de nouveaux domaines du droit : arbitrage international, assurances, contrats de distribution, propriété intellectuelle, marchés financiers, fiscalité internationale.